top of page

Les petites entreprises françaises : "Musacé"

Cette semaine, nous partons à la rencontre de Clémence, fondatrice de Musacé : une boutique en ligne de sacs de seconde main.

Bonjour Clémence, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je suis Clémence, française d’origine et vivant maintenant à Zürich depuis deux ans. Je suis arrivée au tout début de la crise de la Covid, avec mon diplôme d'école de commerce en poche. Malheureusement, le contexte et mon manque de connaissance de la langue allemande ont rendu ma recherche d’emploi plus compliquée que prévu ! C’est ainsi que j’ai décidé de créer ma propre entreprise. J’avais cette idée en tête depuis longtemps, mais je ne pensais pas la lancer si tôt. Finalement, la situation en a décidé autrement et j’en suis ravie.

Comment t'est venue l'idée de Musacé ?

Je voulais créer une entreprise qui ait du sens pour moi et qui ne nuise pas à la planète. J'ai toujours aimé la mode, mais une mode qui prenne soin de notre planète et des gens travaillant dans ce secteur. C’est ainsi que je me suis tournée vers la mode de seconde main. Je voulais rendre la seconde main plus accessible et attractive. J’ai d’abord choisi les sacs à main, car c’est l’un des premiers articles que les gens achètent de seconde main, et car le cuir est un matériau de qualité que je peux entretenir et soigner avant de vendre. J’ai ensuite complété la sélection par des pulls en cachemire, toujours de seconde main et des chouchous upcyclés à partir d’anciens jeans.



Et comment as-tu trouvé ton nom d'entreprise : Musacé ?

J'ai épluché le dictionnaire (rires). C’est difficile de trouver un nom qui n’est pas déjà utilisé. J’ai finalement trouvé Musacé car il contenait le mot « sac » dedans. J’aimais beaucoup la connotation à « muse » et la sonorité française. Mais si vous vous demandez ce que cela signifie, musacée est une plante de la famille des bananiers, très important à savoir (rires).

Comment choisis-tu tes sacs ?

Je les sélectionne un par un. Je vais souvent dans des friperies, des vide-dressing ou sur des plateformes en ligne. Je ne cherche pas de modèles en particulier, je fais plutôt confiance à mes goûts. J’ai une petite liste de marques que j’affectionne particulièrement, comme Furla, Coach ou encore Longchamp. Je fais en sorte de choisir des sacs dans le meilleur état possible. Une fois que je les ai sélectionnés, je les entretiens avec du produit pour cuir et je les désodorise si nécessaire.

Peux-tu nous expliquer comment tu les vends ?

Je les vends pour le moment uniquement sur mon site internet musace.ch, mais à terme j’aimerais beaucoup également les avoir dans des pop-up stores pour que les gens puissent les voir en vrai. Lorsque je mets mes sacs en ligne, je veux vraiment être transparente sur le produit. C’est de la seconde main, donc il y a forcément des petites marques d’utilisation, même si je fais en sorte de choisir des sacs dans le meilleur état possible. Je prends des photos sous tous les angles sans oublier les marques d'usures, et tout est détaillé dans la description. Le client a ainsi toutes les informations dont il a besoin et évite les mauvaises surprises !


Est-ce que tu as souffert de la Covid ?

Bien que la situation n’ait pas été facile avec la Covid, cela m'a donné le temps de penser à mon entreprise. Alors, disons plutôt que cela m'a poussée à la créer. De nombreux secteurs ont été durement touchés mais les achats en ligne, surtout dans la seconde main, n’ont pas subi la crise. Les gens ont pris conscience de la situation et de notre environnement. Après, lancer son entreprise en plein Covid n’a pas été de tout repos, il y a eu beaucoup d’événements annulés et ça a été difficile de rencontrer mes clients en vrai.

As-tu des projets futurs pour Musacé ?

Je suis en train de préparer la nouvelle collection qui sortira le 4 décembre. J'aimerais aussi participer à un pop-up store et pourquoi pas collaborer avec une marque.

 

N'hésitez-pas à visiter le site internet de la marque Musacé pour aller voir quel sera votre prochain sac pour l'hiver. Suivez-la également sur Facebook et sur Instagram.



84 vues0 commentaire
bottom of page